Tome 1 : Réunification

Bonjour à tous! Ici est réservé pour les fanfictions de l'alliance, écrit par Mesalune (moi <3) et Guillaume (il est trop nul en othographe)
Je vous présente le premier Tome qui est basé sur la guilde Réunification et le deuxième Tome qui est basé sur l'alliance toute entière!
Ce premier sujet à pour sujet (:3) le premier tome "Réunification". Bonne lecture!
Je rappelle mon lien wattpad où les fanfictions seront aussi publiés ainsi que d'autres histoires : https://www.wattpad.com/user/mystrasims

Chapitre 1 Posthouse Tuomi « Gods of Pain »
  Milice de Brâkmar, Flovor 647
Ce jour-là, la milice grouillait de soldats Brâkmariens. Une invasion de monstres s’était déclarée dans l’est du cimetière des torturés. Tous les généraux aboyaient des ordres à tous leurs hommes qui couraient de toutes parts.
  -Où sont ces incapables de généraux ?! Criait Oto Mustam, le chef de la milice. Je les veux dans mon bureau immédiatement, sinon je les donne à bouffer aux rats qui attendent dans les prisons, dans les caves !
Les sujets accoururent rapidement, craignant la colère de leur supérieur.
  -Généraux, commença violemment Oto en balayant l’assemblée du regard. Nous sommes face à une bataille contre des créatures inconnues. Je vous ordonne de vous disperser en une dizaine de groupes afin d’encercler le cimetière et ainsi éviter une invasion plus importante.
Les intéressés hochèrent tous la tête en signe d’accord -obligé.
  -La première légion sera dirigée par Danaus, continua Oto en plaçant des pions sur sa carte. Elle sera postée tout au nord du cimetière. Cadran -il lança un regard noir un Xelor qui s’était assis à côté de l’horloge- dirigera ses hommes vers le nord-ouest. Fireman ira sur la côte, dans le sud -le Iop acquiesça immédiatement. Demico gardera la porte Est de la cité -l’Ecaflip secoua frénétiquement la queue en signe d’obéissance. Vapoh conduira son groupe à l’entrée ouest du cimetière -le steamer mis ses lunettes rapidement en place sur ses yeux, prêt à se battre. Ouniax bâtira un camp au centre du cimetière, de sorte que les nouveaux monstres soient directement détruits -l’Ouginak lâcha un grognement de combattant. Et enfin, Dchikter ira, accompagné de ses hommes, jusqu’à la frontière délimitant le cimetière et la zone des Dragoeufs pour que la région d’Amakna ne soit pas envahie.
Dchikter, qui d’habitude faisait craquer ses os, pour montrer sa compréhension, resta silencieux. Oto leva la tête de sa carte pour voir si le sram avait bien compris.
  -Où est ce faux chafer ?!

Chapitre 2 « Beer and Friends » Assassin's Creed III
Un peu plus au nord, en Amakna…
-Laura, une autre !
La jeune fille aux cheveux gris sortit de derrière le bar, un plateau à la main. Elle se faufila parmi la foule qui se restaurait et s’hydratait à cette heure si matinale à l’auberge. Elle posa la bière sur la table, devant le Sram et qui la dévorait de ses orbites vides.
-J’espère que tu as de quoi payer, le tas d’os.
De son bras osseux, celui-ci la tira vers lui en lui prenant le bras. Laura faillit faire tomber le plateau de boissons mais rattrapa rapidement son équilibre.
-Je peux te payer en nature ? sourit-il.
-Je préfère en argent.
La serveuse se détacha doucement de son emprise pour servir les autres clients.
Le Sram la regarda partir, puis son regard glissa sur la bière d’Amakna qu’il but d’une traite avant d’en demander une autre. Mais s’impatientant alors que Laura n’arrivait toujours pas, il se leva et se dirigea vers le comptoir, bien décidé à piquer une bouteille. Après tout, ça ne faisait que commencer !
Mais une main griffue l’empêcha de se servir comme un voleur.
-ça suffit, Dchikter ! T’as assez bu !
Le sujet se retourna et vit une belle Ecaflip au poil blanc brillant. Elle se tenait devant lui, les poings sur les hanches, apparemment pas contente du tout.
-On est venus ici pour une mission, et toi, tu te mouilles le crâne de bière ?! Encore heureux que t’aies pas commencé à poser des pièges partout.
D’un geste rapide, elle lui prit le bras et l’entraîna hors de la taverne comme une mère le ferait avec son enfant. Elle lui plongea la tête dans un abreuvoir rempli d’eau destiné aux dragodindes. Les montures la regardèrent faire de leurs deux yeux globuleux.
Le crâne complètement mouillé et l’eau s’échappant de son corps par l’absence de peau, le Sram reprit ses esprits.
-Oh, Cerise, salua-t-il innocemment. Comment ça va ?
-Au lieu de dire n’importe quoi, allons plutôt voir comment se porte le prisme de Brâkmar. Mustam nous a dit qu’il était vulnérable, il faut le réparer.
Sur ce, l’écaflip se mit en marche, bientôt suivit de Dchikter qui faillit perdre un os en se relevant.

Chapitre 3 Two Steps From Hell : « Blizzard »
Le duo traversa tout le village d’Amakna avant d’arriver devant le prisme de la cité noire, aux abords de la forêt maléfique.
Sur son trône d'obsidienne, la pierre de diamant avait perdu sa couleur bleue pour une couleur rouge pâle et libérait très peu de lumière comparé à d’habitude. Un Bontarien avait dû venir récemment et le saboter.
La cité de Bonta et la cité de Brâkmar était en conflit depuis la nuit des temps. Et ni l’une ni l’autre ne pouvait se voir en peinture. Chacune essayait de prendre les territoires encore neutres pour les ramener de leur côté.
Alors que Dchikter avait recouvré la totalité de son esprit, il inspectait le prisme tandis que Cerise cherchait des indices sur le passage des Bontariens. Mais elle ne trouva rien, ne serait-ce qu’une trace de pas. Le Sram tournait autour du prisme sans rien trouver, lui non plus. Comment les Bontariens avaient-ils fait pour le saboter ? Avaient-ils trouvé une nouvelle technologie intraçable ?
Dchikter abandonna sa recherche pour rejoindre Cerise qui s’était mise sous un arbre pour se cacher du soleil.
Mais sans qu’ils ne pussent rien faire, ils se sentirent brusquement attirés vers le haut.
Le Sram avait actionné un piège qui les retenait dans un filet, quelques mètres au dessus du sol.
-Qu’est-ce que… ?
Des broussailles qui cachaient la forêt maléfique se mirent à bouger. Les deux Brâkmariens arrêtèrent de respirer, attendant le pire. Deux grandes Iops sortirent de la végétation sombre et se mirent à tourner autour de leur butin.
-Tiens, t’as vu ce qu’on a récolté, Mesa ? Rit l’une des Iopettes qui portaient un chapeau pirate sur ses cheveux châtins.
-Des Brâkmariens, se moqua l’autre qui avait la peau bronzée et les cheveux noirs.
-Ramenons-les, ils ont peut-être des informations intéressantes…
-Bonne idée.

Chapitre 4 « Cobra Desert »
Les deux soldates Bontariennes les avaient amenés au village, tout en les gardant à l’œil, pour prendre une diligence. Les Iops n’avaient peut-être pas un cerveau très performant, mais elles n’oublièrent pas de les enchaîner à l’intérieur.
Le chemin fut très long et agaçant. Pour aller à la cité Blanche, il fallait obligatoirement passer par Cania, une région très sèche et rocheuse, c’était presque un désert. Les prisonniers ne cessaient de sauter de leur siège et de se cogner la tête contre le plafond. La température était insupportable durant le passage dans le massif mais elle fut un peu plus tiède en arrivant dans les champs. L’eau qui les traversaient, ainsi que la mer, rafraîchissaient agréablement l’air.
En passant la tête par la fenêtre du véhicule, Dchikter pu voir les remparts de la cité Blanche. De leur haut d’une centaine de mètres, elles semblaient solides et protéger Bonta de toutes sortes d’attaques malgré les batailles perdues contre Brâkmar.
La diligence avança encore quelques minutes avant de s’arrêter.
Les portières s’ouvrirent et les soldates firent descendre leurs deux détenus. Elles les menèrent vers l’entrée de la cité qui était gardée par une dizaine de gardes. La moitié d’entre eux quittèrent leur poste pour se joindre aux Iopettes qui commençaient à marcher dans les rues si animées de cette incroyable cité.
À Brâkmar, les rues étaient sombres, froides et sales. Le peu de passants qui s’y trouvaient étaient généralement les sacrieurs ou les srams dont l’odeur du sang abondant ne les dérangeait absolument pas.
Le groupe ne tarda pas à apercevoir la tour de la milice qui s’élevait haut dans le ciel. Du monde s’affairait à leurs petites affaires dans la cours. Le Brâkmarien ne reconnut pas que des soldats, il y avait aussi des civils, ce qui était assez surprenant.
À la cité Noire, jamais Oto Mustam ne laisserait des civils entrer dans la milice. Il disait qu’ils n’avaient rien à y faire.
La troupe s’engagea dans un long couloir qui avait pour seules décorations des armures d’argent installées le long des murs. Ils arrivèrent dans une grande pièce rectangulaire avec, en son centre, un carré d’herbe verte et un arbre fleuri. Des armes traînaient un peu partout, ainsi que des coffres.
Un vieil homme à la longue barbe et aux cheveux attachés en queue de cheval gris s’avança. Son regard sévère se posa sur les deux soldates.
-Qui sont-ils, générale Elbogos? Voulut-il savoir en voyant les deux étrangers.
La Iopette à ce nom s’avança.
-Ce sont des soldats Brâkmariens, maître Amayiro. Nous les avons cueillis dans un arbre en Amakna, non loin de la forêt maléfique.
Le maître sembla se pincer les lèvres.
-Détachez-les.

Chapitre 5 Assassin's Creed_ Revelations OST - Disc One - 06 - Sailing To Constantinople
Plus personne ne comprenait rien. Les soldats Bontariens, les Brâkmariens et les Iops -en premiers- ne savaient pas du tout ce qu’il se passait. Pourquoi les détacher ?
Le maître dut se répéter pour qu’un soldat exécutât enfin son ordre.
-Mais, mais, bredouilla Elbogos d’une petite voix. Pourquoi les détacher ? Enfin, ce sont des Brâkmariens, maître !
-Et je le sais, rétorqua froidement Amayiro.
Son ton, qui était habituellement amical, les surprit.
-Alors pourquoi ? Questionna l’autre Iop, ébahie.
-Pour ça.
Il sortit une enveloppe rouge de sa poche et la tendit à Elbogos qui la prit presque en la lui arrachant des main. Le papier était frappé du sceau de Brâkmar, ce qui l’étonna. Elle déplia la lettre et commença à lire. Quand elle eut fini, elle posa les yeux sur son maître, en essayant de rester la plus sérieuse possible. Mais son visage la trahissait : on pouvait deviner qu’elle était sur le point d’éclater de rire.
-Vous n’allez tout de même pas croire à cette plaisanterie ?!
-Vous croyez vraiment qu’ils inventeraient une pareille histoire rien que pour nous piéger ?
Elbogos tendit la lettre à la deuxième Iop qui la lut vite fait.
-Elbogos, se joignit-elle à la conversation, je pense que ce n’est pas une plaisanterie. Ils ont mis bien trop de détails pour que s’en soit une.
Les deux Brâkmariens se demandaient vraiment ce qu’il se passait. Qu’y avait-il d’écrit sur cette lettre venant de Brâkmar ? D’un geste rapide, Cerise pris la lettre et la lut à son tour. Puis, horrifiée, elle demanda à Dchikter de la lire.
Cher ennemi, Roi de Bonta,
Je ne suis pas enchanté de vous faire cette requête, mais notre cité à besoin de votre aide au plus vite. Des créatures inconnues se sont manifestées dans le cimetière des torturés, à l’est de la cité. J’ai, bien évidemment, envoyé des troupes pour les arrêter, afin d’éviter une plus importante invasion. Plus tard, j’ai envoyé des rappels, mais je n’ai eu aucun retour. Après plusieurs heures d’attente, j’ai décidé de prendre une escorte avec moi pour voir l’évolution de l’invasion. Mais sur place, j’ai été pétrifié en voyant tous mes hommes à terre, les corps déchiquetés, démembrés, décapités, et j’en passe… Nous n’avons trouvé nul trace des créatures. J’ai bien peur qu’elles ne soient parties envahir un autre territoire, mais malheureusement, je ne saurait dire lequel.
Je demande votre aide au plus vite, pour combattre ces nouveaux ennemis que nous aurons bientôt en commun, je le crains. À travers cette aide, je vous demande donc une association que, j’en suis sûr, vous ne pourrez pas refusez pendant très longtemps.
Roi de Brâkmar.